mardi 17 juin 2014

La chambre des curiosités, par Tara




Tout commence avec la découverte d'une étrange nécropole: les corps des victimes d'un tueur en série des années 1880 sont mis à jour...peu de temps avant que des malheureux décèdent dans le New York moderne dans des conditions rappelant irrésistiblement le mode opératoire du tueur en série en question. Dès le début, le décor est posé: vivisection et cadavres au menu pour ce pavé de 700 pages.
La chambre des curiosités a les défauts et les qualités de ce genre de littérature. Dans les qualités, reconnaissons un besoin assez irrépressible d'arriver à la fin, surtout dans les derniers chapitres quand tout s’accélère. Si vous avez envie de suspens, c'est plutôt un bon cru. Cela n'empêche pas des défauts mais ce sont des défauts qu'on trouve souvent dans les thrillers, comme une certaine complaisance dans le détail sordide et sanguinolent, le supérieur du policier, nécessairement carriériste et prêt à lui mettre des bâtons dans les roues,ici doublé du vilain juriste du Muséum supérieur de l'héroïne,nécessairement carriériste et prêt à lui mettre des bâtons dans les roues... Pendergast, l'enquêteur du FBI et apparemment personnage récurrent des auteurs,  est un peu poussé aussi dans son genre et si ce n'était son arrogance qui manque leur coûter cher, le lecteur trouverait le personnage chargé de bien trop de qualités ou de capacités pour y croire, sans parler de cette étrange manie de se renfermer dans sa tête pour y faire des balades imaginaires!
J'ai trouvé ici une lecture facile, changeant les idées, mais pas quelque chose de bouleversant non plus et je doute de lire le reste de la série consacrée à Pendergast, il y a trop d'auteurs que j'ai encore à découvrir avant!

vendredi 6 juin 2014

Sunk, par Nakiami (du moins le peu que j'en ai lu)

Bon et bien je me suis finalement lancée à mon tour dans la lecture de Sunk, et je m'y suis littéralement noyée... Impossible pour moi de rentrer dans l'histoire, d'accrocher ni au style, ni aux personnages, ni au destin de cette île qui coule (ou de l'eau qui monte, je ne le saurai jamais).

J'admets que c'est haut en couleurs, totalement barré, avec de belles images et expressions qui font bien rire, mais voilà. Ma curiosité est restée bien endormie pendant les 100 premières pages, je vais donc passer à autre chose !

Allez, sans rancune messieurs Calvo et Gaiman !