mercredi 27 janvier 2016

14e session - Bienvenue en 2016 !


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La voici, la voilà, vous l'attendiez tous,
bienvenue dans la toute première session Caro-Lire de l'année 2016 ! 








Thème : On a déjà beaucoup de retard sur le début de l'année, donc on attaque direct avec la Saint-Valentin ! Oui, on est comme ça, nous les Caroline ^_^
Le thème général est donc les histoires d'amour, mais on a voulu quand même éviter les histoires mielleuses d'amour toujours (qui peuvent être très belles, on l'admet, mais là ce n'est pas l'objectif) en cherchant des intrigues un peu plus originales, ou un peu décalées.


Le lauréat :
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Catégorie Polar-thriller : 
Le Meurtre de la Saint-Valentin, de Tom Savage

Jill Talbot est une femme comblée.
Auteur de polars à succès, elle a rencontré l'homme de sa vie, Nate, l'artiste peintre de qui elle attend un enfant. Son bonheur serait parfait si un inconnu ne la harcelait en lui envoyant des lettres de menaces et des cadeaux bien inquiétants. Qui donc est cet homme qui signe ses lettres et ses messages du prénom Valentin ? Veut-il seulement faire peur ou est-ce un dangereux psychopathe ? Bientôt traquée, épiée, menacée, Jill en perd le sommeil.
Surtout quand elle apprend la mort de ses trois meilleures amies de collège, toutes trois assassinées un jour de Saint-Valentin. Jour noir et fatal qui se rapproche. La fête des amoureux pourrait bien être la dernière qu'il lui reste à vivre. Cœurs trop sensibles, attention à ce Meurtre de la Saint-Valentin ! Oppressant, palpitant, insoutenable, il vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Encore un " Spécial suspense " qui va faire des ravages.


Les malheureux "perdants" :

Littérature générale :
Demain, j'arrête, de Gilles Legardinier
Ni d'Ève, ni d'Adam, d'Amélie Nothomb

Science-Fiction :
Le grand secret, de René Barjavel
La nuit des temps, de René Barjavel

Fantasy :
Fendragon, de Barbara Hambly
Enchantement, de Orson Scott Card

Polar-Thriller :
Emmène-moi, emmène-moi, de Joyce Carol Oates

Fantastique-Horreur :
La mécanique du coeur, de Mathias Malzieu
Cornes, de John Hill


Main innocente : 
Anaïs


Dépôt des critiques : avant le 31 mars

Bonne lecture à tous !

vendredi 15 janvier 2016

13e session - La Dame en blanc, par Nakiami

J'avais déjà entendu parler de W. Wilkie Collins, en grand bien, mais je n'avais jamais eu l'occasion de me plonger dans l'une de ses œuvres. Mais c'est sans compter sur notre super club de lecture, qui a bien fait de remédier à la situation !

Je ne reviendrai pas sur le synopsis, déjà bien décrit précédemment. J'ai adoré cette lecture, mais peut-être pas autant qu'Ellane et Gaenaria... J'ai eu en effet un peu de mal à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début peu racoleur, et assez lent. Mais je vous conseille grandement de persévérer un tout petit peu si vous êtes dans le même cas que moi, car la suite est bien loin d'être décevante, au contraire !

C'est au final un vaste roman que nous offre là monsieur W. Wilkie Collins. À la fois histoire d'amour, d'amitié, intrigue familiale et politique, et portrait de la société anglaise du XIXe siècle, La dame en blanc a tout d'un grand roman haletant et plein de suspense, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. L'histoire est racontée par ses différents protagonistes, qui nous relatent chacun à leur tour les événements les concernant, ce qui pousse le lecteur à découvrir petit à petit les différents tenants et aboutissants de cette histoire, qui est loin d'être simple. Et je peux vous dire que, même si on assemble assez facilement toutes les pièces de ce puzzle, il manquera toujours un petit détail qui fera toute la lumière sur cette affaire. Suspense garanti !

Beaucoup disent de monsieur W. Wilkie Collins qu'il est le précurseur du thriller, et cette lecture, pourtant bien loin d'un thriller d'aujourd'hui, m'a totalement convaincue de cette affirmation. Un roman à découvrir absolument.

Ma note : ****

mardi 5 janvier 2016

13e session : La Dame en blanc par Gaenaria

J'aimais auparavant cet auteur : désormais je suis proche de la vénération ! Moi qui suis une inconditionnelle d'Hitchcock et compagnie, j'ai pris un réel plaisir, et je dirai même un plaisir certain à la lecture de ce pur chef d'œuvre (et je pèse mes mots). Ma première lecture terminée de 2016 et mon premier coup de cœur : l'année commence bien !!!

Je ne reviendrai pas sur l'histoire, que je n'aurai peut-être pas autant développée qu'Ellane histoire de laisser vraiment le plaisir d'une totale découverte de l'histoire.
Je serai pourtant plus catégorique qu'elle et beaucoup moins nuancé : j'ai adoré et mon jugement est définitivement miné par cet amour inconditionnelle de l'écriture merveilleuse de ce merveilleux auteur, de son art incroyable du thriller, de sa fabuleuse maîtrise du récit bien mené avec la bonne dose de tension et de romance comme il faut.
J'avais été enchantée par la lecture d'autres titres de cet auteur anglais contemporain de Dickens : Pierre de Lune, L'Hôtel hanté, Une belle canaille. Et l'on m'avait vanté ce roman que l'on disait bien supérieur à ces lectures déjà fort sympathiques. Ce n'est que trop vrai !

Il faut absolument lire ce chef d'œuvre incontournable de la littérature anglaise. La traduction de libretto me semble tout à fait honnête, puisque je me suis complètement délectée de cette lecture : l'écriture est un total bonheur, les mots s'enchaînent avec aisance et même lyrisme, on se plairait presque à le lire à haute voix rien que pour le plaisir des mots et de la langue à la musique si juste ! Quant à l'histoire, la quatrième ne ment pas : c'est bien les prémices du thriller parfaitement bien mené. On apprécie le début de l'histoire et surtout la scène saisissante entre la dame en blanc et le héros : la tension est vraiment à son comble et l'on sursaute presque avec ce jeune professeur de dessin qui, en pleine nuit, sur une route déserte baignée de brouillard londonien à souhait, se voit interpeller par une dame toute de blanc vêtue et qui semble perdue. On est entre le spectre anglais et la légende bretonne, en plein atmosphère étrange et surnaturelle des spirits qui ont contrebalancé l'univers mécanique et matérialiste de l'industrialisation anglaise. On lit à toute vitesse en retenant son souffle et on espère bien sûr davantage de tension. Puis on passe à la douce romance, qui taquine le tragique, pour enfin retomber dans le pur thriller où la fragilité féminine doit faire face aux machinations vénales d'un homme sans vergogne. L'on traverse les méandres de cette histoire complexe, non pas par la voix impersonnel d'un narrateur omniscient, mais par les voix des différents acteurs selon leur implication au moment de l'action. C'est d'ailleurs là tout le génie de l'auteur qui apporte à l'histoire une dimension beaucoup plus personnelle et crédible en donnant à chaque situation toute sa densité possible et la tension portée par celui-là ou celle-là même qui l'a vécue. On frémit au rythme du battement de cœur de Marian, de Walter et même des autres personnages parfois plus secondaires qui sont confrontés à la même histoire mais apportent chacun leur tour le grain de sable qui renforce l'édifice. Le lecteur est totalement impliqué, et sa main tremble comme celle qui écrit ces lignes et lui confie ses peurs, ses angoisses, à la lumière d'une chandelle qui vacille, alors que la plume gratte fébrilement. On épie, on attend au détour de la ligne la révélation qui fera basculer le tout dans l'horreur ou l'indicible. Hitchock lui-même ne pourrait le nier : c'est un grand maître du thriller angoissant qui nous livre ici ce roman incroyable.

À lire tout de suite, sans tarder !!! (quoi, vous n'en êtes pas encore au chapitre 2 alors que vous finissez de lire ces lignes ?)

Ma note : ***** et plus car grande affinité !