vendredi 18 novembre 2016

17e session : Ho Ho Ho !



Ho Ho Ho ! En refermant la porte grinçante de Samhain, nous voilà au seuil de celle d'un autre monde peuplé cette fois-ci d'un seul monstre – mais quel monstre ! – j'ai nommé le gros et vieux bonhomme qu'on appelle familièrement Papa Noël.
Voici venu le froid, les bonnets vissés sur le crâne qui nous donnent cette petite touche si ridicule parfois, le vin chaud pour se réchauffer au coin du feu (ou de la bougie pour ceux qui n'ont pas de cheminée), les gâteaux, les chocolats (la meilleure partie de la fête… n'oublions pas que je suis un ogre !), les cadeaux au pied du sapin tout décoré, les chaussons (ba oui, les chaussons) tout chaud, la grosse robe de chambre moelleuse, le thé ou la tisane bien brûlante dans un mug offert par tatie Ginette (totalement ridicule comme le bonnet mais au moins peu de personnes le verront contrairement au bonnet !), et un bon livre dans un confortable fauteuil (ou un canapé, ou une chaise, ou un tabouret, ou par terre, ou dans le lit… bref, un bon bouquin). Ahhhhhhhhh ! Noëlllllllllll ! Période magique que j'adore, et presque exclusivement pour tous ces aspects kitchs. Sans eux, ce n'est pas un vrai Noël, c'est une espère de copie dénaturée sans âme et sans chaleur. Ah oui, bien sûr j'oubliais qu'il faut quelques personnes qu'on aime autour, sinon c'est pas Noël (même si on est plongé dans son bouquin, là n'est pas la question).
Bon, j'arrête là le dégoulinant tableau de cette période (même si je m'en lèche d'avance les babines). Nous les Caroline, on vous propose de vous plonger dans le thème pour l'occasion avec ce livre :

Le Lauréat :

Catégorie Polar :
Steamboat, Craig Johnson


Plongé dans la lecture du Chant de Noël de Dickens, le shérif Walt Longmire voit surgir à la porte de son bureau une jeune femme élégante, cicatrice au front et mille questions en tête à propos de son passé et de l’ancien shérif, Lucian Connally. Mais impossible pour le vieil homme de se rappeler cette femme jusqu’à ce qu’elle prononce le nom de “Steamboat”. Tous replongent alors dans les souvenirs du Noël 1988 : une tempête de neige apocalyptique, un accident de la route meurtrier, et un seul moyen d’intervenir, un bombardier datant de la Seconde Guerre mondiale appelé “Steamboat” et que Lucian est seul capable de piloter.

Dans la lignée des nouvelles de Noël de Craig Johnson, ce roman nous entraîne dans le passé de Walt Longmire et nous fait revivre son premier Noël épique en temps que shérif. Un exercice de haute voltige qui défie le temps et les souvenirs.

Les malheureux "perdants" :

Littérature générale :
Vous prendrez bien un dessert ? de Sophie Henrionnet
Pas de Noël cette année de John Grisham

Science-Fiction :
Fantasy :
Contes de Noël de Charles Dickens
Les Contes de Beedle le barde de JK Rowling
Le Père Porcher de Terry Pratchett

Polar :
L'assassinat du Père Noël de Pierre Lévy

Fantastique-Horreur :
Le Livre de Noël de Selma Lagerlöf
Le bonhomme de neige de Jo Nesbo

Main innocente :

Evan

Dépôt des critiques : avant le 31 janvier 2017

Bonne lecture à tous et Joyeux Noël !

mardi 15 novembre 2016

16e session : L'énorme crocodile, par Gaenaria

Alors là, on plonge dans l'univers original et typique de cet auteur que j'ai connu dans ma jeunesse et que je retrouve complètement dans cet album illustré. À sa lecture, je me suis retrouvée 25 ans en arrière (et non, il est interdit de calculer mon âge !!!!) avec le même album entre les mains, la même illustration totalement indissociable, le même humour, la même efficacité. J'adore ! Je l'ai lu à mon p'tit loup (et re-coup de vieux, merci !) qui aime bien tous les gros monstres verts.
Les mécanismes de l'histoire sont assez classiques, comme pour la majorité des contes, mais la cruauté n'est pas épargnée (et ça fait du bien), le personnage principal est finalement le méchant de l'histoire, et tout le charisme est concentré dans cet antipathique crocodile qui veut manger des enfants pour son déjeuner et qui va sans cesse se heurter à un os ! Les dessins sont géniaux et n'épargnent pas (encore merci) le lecteur. Le méchant crocodile a des longues dents incroyables pointues, un sourire démoniaque digne de cauchemars et l'on n'aimerait pas le croiser si on se baladait  tranquillement. Un bon défouloir avant d'aller dormir, en somme !
Un album à avoir dans sa bibliothèque !

Note : *****

16e session : L'Homme au parapluie et autres nouvelles, par Gaenaria

Je ne referai pas de résumé des 4 nouvelles, ma consœur l'a très bien fait !
Je serai peut-être un peu moins enthousiaste qu'elle. Même si j'ai dévoré la lecture de ce court recueil, je reste un peu déçue par la fin de chaque histoire. J'aime assez le format des nouvelles, véritable petit bijou finement ciselé qui exige une grande maîtrise de son auteur. De là je suis souvent en attente d'être chamboulée, déstabilisée, malmenée, de faire face à un rythme plus soutenu qu'un roman : la mise en place des personnages, de l'histoire, de la problématique et sa résolution doivent être menés plus rapidement et plus efficacement que pour un roman, de par la taille de ce format. C'est ce qui rend souvent la nouvelle plus forte, lorsqu'elle est bien conçue. Loin de moi la prétention de dire que ce n'est pas le cas pour ces 4 nouvelles du grand maître, mais les fins de ces histoires ne sont pas vraiment surprenantes, et c'est ce qui explique ma petite déception. Déception vite oubliée face à l'incroyable talent de conteur de ce magicien qui m'a fait avalé ce livre en peu de temps, alors que je me trouve dans une période où je lis peu. Bref, pour résumer, c'est une belle curiosité, à découvrir pour s'immerger dans l'univers de l'auteur avant la lecture d'un roman plus conséquent, ou pour découvrir une autre facette de ce conteur jeunesse. À lire !

Note : ****